LES DIMENSIONS DE L’UNIVERS HOLOGRAPHIQUE

Jusqu’à présent tout l’univers virtuel a été « étalé » sur un plan. Étaler sur un plan l’Univers signifie construire un filet de points, les noeuds quantiques, qui constituent les lieux où la virtualité existe et représentent des hypothétiques photogrammes de vie. Mais ni l’espace ni le temps ni l’énergie existent, étant, d’après Bohm, des composants de la virtualité: Bohm soutient que l’univers est concentré en un seul point (univers non local, comme l’appellent les physiciens).

Nous devrions alors nous demander quelle distance graphique existe entre un point et l’autre de la grille. Nous savons qu’entre les deux il y a le vide. Ceci signifie peut-être que, par exemple, nous ne pouvons pas quantifier le trou spatio-temporel qui existe entre un événement et un autre? Si c’était le cas, nous devrions nous demander ce qui se passe entre un photogramme et un autre: l’Univers s’arrête, et avec lui nous aussi, ensuite il revit dans le photogramme suivant, mais est-ce que nous nous en apercevons?
Une discussion avec un ami pourrait ainsi durer des milliards d’années entre un photogramme et un autre sans que nous puissions nous en apercevoir? Nous nous endormirions à la fin de chaque photogramme pour nous réveiller au début du suivant, sans avoir aucune conscience de qui existe entre les deux photogrammes? Certainement cela pourrait être légitime, puisque au milieu rien n’existe et la Conscience n’interagit pas avec sa propre partie virtuelle.

En vérité ces questions n’ont aucun sens théorique: entre un événement et un autre il n’y a aucun autre événement et le fait de tracer les événements comme des petits cercles d’une grille, placés a une distance « X » l’un de l’autre, est uniquement une représentation graphique. Mais, effectivement, si on voulait réaliser une représentation graphique correcte, on pourrait se demander quelle est la taille de chaque petit cercle et à quelle distance correcte doivent être tracés les petits cercles sur le plan spatio-temporel.
À la deuxième question nous pourrions répondre avec certaines données qui nous sont fournies par la physique contemporaine, utilisant les valeurs calculées par Max Planck, qui s’est pris la peine de calculer les dimensions de ce qu’il y a de plus petit et mesurable dans l’Univers.

Quelle distance il y a entre les événements sur le plan spatio-temporel holographique?

Á cette question sans consistance nous donnons une réponse banale: n’importe quelle distance prise entre deux événements quantifiés est graphiquement valide, du moment que entre un événement et un autre nous n’avons pas la possibilité d’établir quoi que ce soit. Tout ceci, en termes mathématiques, signifie une seule chose, que les événements sont tous à l’intérieur du même point: il n’y a pas autre possibilité que de les situer tous sur le même point.
En d’autres termes « étaler » ces points sur une surface plane est simplement une astuce qui sert à l’esprit pour qu’ils soient séparés et visibles simultanément comme événements différents, et non pas comme un même événement. En effet l’esprit, si nous plaçons plusieurs choses dans un même espace tridimensionnel, considère qu’il existe une seule chose, et non pas plusieurs choses superposées. Si l’action de tracer les divers événements cote à cote le long des axes de l’espace et du temps nous assure une meilleure compréhension de la diversification des événements, celle de les placer les uns sur les autres nous fournit l’idée que Bohm possède de l’Univers non local, où tout est sur un même point.
La théorie des Super-chaines, requiert au moins 10 dimensions: les équations qui décrivent la théorie des Super-chaines, pour lier la relativité générale avec la mécanique quantique, pour expliquer la nature des particules, pour unifier les forces et ainsi de suite, ont besoin d’utiliser des dimensions supplémentaires aux quatre classiques (trois spatiales et une temporelle). Ces dimensions, d’après les théoriciens des chaines, sont entièrement enveloppées dans l’espace ridé précédemment décrit par Kaluza et Klein. Les savants s’aperçoivent maintenant qu’une des position de la physique est celle de considérer l’Univers congelé et qu’ils existent trois grandes singularités, qui coïncident avec l’espace, le temps et l’énergie, pourvues de dimensions inusuelles, qui peuvent contenir d’autres dimensions qui incluent Hyperespaces et Univers entiers. Il s’agit d’un argument assez compliqué qui, nous le verrons, n’est pas nécessaire pour comprendre ce qui se passe en réalité sans devoir faire recours à aucun calcul comme font les physiciens modernes.

Pendant que Bohm étudie la physique de l’Univers Holographique, Aspect confirme la possibilité que Bohm aie raison, découvrant que chacun des deux photons entièrement séparés l’un de l’autre, à des milliers d’années lumières de distance, sait exactement ce qui arrive à l’autre. Nous pouvons donner une seule explication: l’Univers n’est pas local et les deux photons en réalité coexistent au même endroit de points. Pribram, neurophysiologiste, retient, ensuite, que notre cerveau est un lecteur d’hologrammes qui perçoit l’Univers en trois dimensions, avec des lois physiques qui gouvernent la physique de l’hologramme: les jeux sont faits

Les dimensions de l’Univers

Mais quelle est la taille de l’Univers? Ne croyez pas que les savants ne l’aient pas calculé, sur la base de données déjà calculées par Planck.

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Si nous raisonnons comme nous avons toujours fait, nous nous trouverons face à des chiffres très grands. Par exemple notre galaxie, la Voie Lactée, a un diamètre d’environ 50 000 années lumières, c’est à dire qu’un photon, pour la parcourir entièrement, mettrait cinquante mille ans.

Planck, de son point de vue, calcule de façon rigoureuse à la fois combien est petit le plus petit objet mesurable et combien est grand l’univers entier. Il s’agit de calculs extrêmement rigoureux, et en accord avec la physique actuelle, qui nous fournissent des indications précises. D’après Planck, en effet, le plus petit temps mesurable est:

tp = (hG/2pc 5) 1/2

Où h est la constante de Planck, G est la constante de gravitation universelle et c est la vitesse de la lumière. Toujoursd’après Planck, la plus petite longueur physiquement mesurable est:

lp = (Gh/2pc3)1/2

Voici les valeurs plus petites sur l’échelle spatio-temporelle, tandis que la plus petite énergie mesurable est pour Planck la suivante:

E = hn = hc/l

Où λ représente la plus petite longueur d’onde mesurable, c’est à dire lp. Planck indique aussi la plus petite masse mesurable, qui est:

mp = (hc/2pG)1/2

En réalité il ne s’agit pas ici de la plus petite masse mesurable, mais plutôt de la plus petite masse qu’un trou noir avec un rayon de Scwarzschild à la longueur d’onde de Compton et une longueur effective égale à la longueur de Planck pourrait avoir; non pas la plus petite chose qui existe, mais la la chose plus petite et pleine de matière.
Maintenant, si nous considérons que l’Univers a un age estimé de 4.3 x 1017 secondes, nous pouvons affirmer aussi que l’age de l’Univers est environ 8 × 1060 tp (temps de Planck).
En considérant tous les paramètres, un simple calcul, accepté par la physique moderne, nous permet d’affirmer que le temps de Planck vaut environ 5.391 × 10-44 secondes et la longueur de Planck a une valeur de 10-35 mètres.

L’Univers dans un grain de sable

Mais quel sens donner, d’un point de vue purement physique, par exemple au temps ou à la longueur de Planck? On dit que, en dessous de ces valeurs, les objets perdent leur définition et ne peuvent plus être mesurés. On a voulu donner à cette interprétation des données un sens souvent limitatif. En d’autres termes on pense que, au delà de ces limites physiques, les appareils, liés aux lois de la physique qui fournissent justement ces valeurs, ne peuvent plus aller: c’est un chat qui se mord la queue. https://zorgonaute.files.wordpress.com/2010/02/physique-abd-7.jpg?w=640On a dit que c’était Dieu qui a construit l’Univers et à avoir imposé une sorte de limite aux observations humaines, justement parce que, sans cette limite, Dieu même aurait pu être observé. Bien que la chose vous paraitra étrange, toutes ces pensées ont un fond de vérité.
Que veut-on dire avec la phrase que, au dessous d’une certaine, petite, valeur on ne peut plus rien mesurer?
Qu’il n’y a plus rien à voir, ou bien qu’ils existent des choses plus petites, mais invisibles?
Si encore, pour la dernière fois, nous utilisons le plan spatio-temporel en plaçant les événements quantifiés sur cette surface, nous nous apercevrons que les événements, si ils étaient l’un à coté de l’autre, auraient une certaine dimension. Du moment que entre un événement et un autre rien n’existe, nous serions tentés de situer un événement à coté de l’autre comme plusieurs petits cercles qui se touchent. Ces petits cercles auraient la dimension dictée par Planck et ainsi nous découvrirons que l’Univers a exactement 8 x 1060 cercles le long de l’axe du temps et, obligatoirement, aussi le même nombre de petits cercles le long des axes de l’énergie et de l’espace, car chaque petit cercle est caractérisé par les trois paramètres ensemble.
En effet, si l’Univers est composé d’évènements les plus petits possible et définissables grâce aux mesures de Planck, nous pourrions certainement les situer les uns à coté des autres: de cette manière nous garantirions d’un coté le continuum spatio-temporel et de l’autre aussi la quantification même.

La physique nous indique le nombre de petits cercles, c’est à dire les événements plus petits, que nous pouvons disposer sur la grille holographique, mais elle nous indique pas comment ils sont disposés l’un à coté de l’autre.
Bohm, par contre, nous l’indique: les petits cercles sont tous au même endroit, l’un superposé à l’autre.
Voici, en effet, la seule façon d’avoir une solution unique, et non pas une infinité de solutions, comme seraient infinies les façons de disposer les petits cercles sur un plan spatio-temporel.
Tous les paradoxes qui pourraient naitre si, par exemple, les petits cercles seraient à la queue-le-le, disposés à n’importe quelle distance l’un de l’autre, exception faite si la distance est égale à zéro, tombent d’un seul coup.

La Conscience de l’Univers intervient

Si le plus petit objet qui existe possède les dimensions fournies par Planck et tous les point qui forment l’Univers sont superposés, alors l’Univers mesure 10-35 mètres le long de l’axe de l’espace et environ 10-44 secondes le long de l’axe du temps. Il serait aussi bien délimité sur l’axe de l’énergie par la constante de Planck multipliée par la vitesse de la lumière.
Tout l’Univers se réduirait à une petite boule où tout se trouve dedans. Mais comment concilier cette observation avec le fait que celui qui lit semble prendre plus d’espace et plus de temps?
Comment nous pouvons renfermer dans une petite boule tout l’Univers que « une certaine physique » calcule comme immense? C’est simple: il suffit de considérer que l’espace, le temps et l’énergie sont virtuels, et non pas réels, autrement dit ils n’existent pas sinon en tant que projections de la Conscience humaine, qui, est elle aussi, produit de la création (Conscience Cosmique).
Certains pourraient cependant objecter que nous fournissons uniquement des paroles en l’air: la Conscience ne ce mesure pas! Effectivement est inhérente à la définition même de Conscience l’axiome qu’elle ne peut pas être mesurée ni vue, mais nous pouvons la voir indirectement à travers sa création, c’est à dire avec la partie virtuelle de l’Univers.
Donc, n’ayez aucune crainte. Dans la définition même de Conscience existe l’axiome qu’elle ne peut pas être mesurable. Il ne s’agit donc pas de quelque chose qui va contre les définitions qui entourent le problème.

La Conscience est-elle quantifiée?

La définition de Conscience, du moins comme nous l’avons esquissée jusque là, semblerait pouvoir prévoir sa quantification, du moment que l’espace, le temps, et l’énergie, crées par celle-ci, le sont. L’ « expérience du troisième astronaute » pourrait en effet être interprétée en admettant que la conscience ait deux états, up et down, qui se succèdent à une certaine fréquence. De cette façon un événement pourrait être non enregistré par un observateur, pourvu que l’événement même ait interagi avec lui quand il était en état down.
Qu’est-ce qui se passe dans le modèle où l’espace-temps résulte décrit comme un plan? La Conscience serait représentable comme un rayon de lumière projeté, qui illumine parfois, avec une certaine fréquence, tous les petits cercles du plan. Cette hypothèse ne satisfait pas deux conditions qui l’entourent:

A) L’état de conscience up se vérifierait simultanément en tous les êtres vivants, et non pas en moments différents (l’expérience des trois astronautes ne pourrait pas être expliquée).
B) La Conscience varierait son état de up à down (ne satisfaisant pas l’axiome qui l’impose comme invariant absolu).

Donc, en faisant recours toujours au plan spatio-temporel utilisé jusque là (appelé LGO), nous pourrions comparer la surface à celle d’un tube cathodique d’une vielle télé, où les différents points (pixels), sont illuminés par le rayon de la Conscience un à la fois, très rapidement et avec une certaine fréquence.
La Conscience serait toujours allumée (le rayon cathodique) et les pixel seraient up ou down en moment différents l’un de l’autre.
Mais encore une fois nous heurtons deux conditions qui l’entourent:

C) Il est vrai que, en effet, l’axe de la Conscience reste toujours allumé, mais, en illuminant chaque pixel, elle varie quand même sa direction sur l’écran, donc elle n’est pas invariante.
D) Il n’y a aucune possibilité de survie dans un univers ou chaque pixel vit (état up) uniquement quand les autres sont morts (état down).

L’idée de l’existence de la Conscience semble paraître alors comme une chose qui nous complique la vie et nous ne fournit pas un simple système descriptif, du moins de la partie virtuelle.
Mais je ne suis pas seul à soutenir l’existence d’une Conscience Universelle, ou pour mieux dire que l’Univers possède une composante de la conscience [Searle’s Ontology of the Mind in the Universe: A Criticism (Daniel D. Novotny, UB Spring 2002, second version)].
Le savant Stephen Hawking se pose aussi des problèmes d’ordre philosophique, qu’il ne peut pas résoudre avec la méthode scientifique, du moment que l’objet de sa recherche impose une méthode logique-philosophique. Hawking soulève principalement des questions d’ordre philosophique et théologique:

– Pourquoi l’univers est tel qu’il apparaît?
– Pourquoi quelque chose existe, au lieu que rien?
– Pourquoi l’univers « exige » un Créateur pour expliquer son existence?

Il s’agit de questions qui traitent de la création et d’un Dieu Créateur.
Mais à partir des considérations de Hawking nait la question suivante:

– Une « théorie sur chaque chose » peut expliquer notre propre existence?

Hawking ne se rend pas compte d’appeler Dieu avec le terme « Conscience » et là il est en parfait accord avec moi, et de plus il se place vis à vis de la pensée scientifique en se demandant si, à travers le raisonnement et les formules, nous pouvons comprendre tout, soulevant le même problème que je viens de soulever dans ce travail, mais si c’est moi qui le dit, je ressemble à un visionnaire. Eh bien, les détracteurs de ma pensée sachent que Hawking, du moins sur ceci, est en accord avec moi, bien qu’il soit parti de prémisses totalement opposées aux miennes.
Alexandre V. Boukalov, du Centre of Physical and Space Researches, International Institute of Socionics, dans un article titré « Consciousness and Physical Universe » publié dans Physics of Consciousness and Life, Cosmology and Astrophysics Journal, Issue 1, 2001, se demande si un univers conscient existe vraiment. Il soutient que, étant le rayon de l’Univers égal à 1026 mètres, considérant que chaque cellule existante possède la longueur de Planck, 10183 cellules opérationnelles sont présentes dans ce qu’il nomme Méta-galaxie (l’Univers. N.d.A.).

Remarquons que le nombre de cellules opérationnelles est pratiquement identique à celui que j’ai calculé pour une seule dimension, du moment que (8·1060 tp)3@ N. Ces valeurs seraient celles qu’il faudrait attribuer à une Conscience Universelle, ou plus exactement les opérations que la partie virtuelle de la Conscience exécuterait si nous pouvions la comparer à un ordinateur.
Mais à partir de tout ce que nous venons de dire nous obtenons que le nombre de cellules de Boukalov n’est rien d’autre que le nombre de pièces plus petites de la virtualité, qui représentent les briques de l’Univers et sont situées toutes en un unique point virtuel de la taille d’une petite boule constituée de plusieurs petites boules qui n’interagissent pas entre elles à part certaines lois géométriques spéciales que nous verrons bientôt.
Revenons encore une fois au SuperSpin, avec l’hypothèse d’après laquelle la partie virtuelle de l’Univers est caractérisée par des Rotons particuliers qui, selon leur orientation dans l’espace, dans le temps et dans l’énergie, produisent des phénomènes électriques, magnétiques et gravitationnels.

Les Rotons du SuperSpin

le Roton, tel qu’il est décrit dans la théorie du SuperSpin, est un lieu de points qui appartient à la virtualité, qui peut être décrit mathématiquement avec une opération géométrique de rotation. Le Roton est donc un objet qui se caractérise par un vecteur et un vecteur unitaire. En considérant l’espace-temps « étalé » sur le plan spatio-temporel, les Rotons ne sont rien d’autre que les objets de Planck. Pour cette raison, dorénavant, je les appellerai Rotons de Planck.


Il s’agit d’une sphère caractérisée par une rotation d’une fréquence angulaire précise sur chacun des trois axes. Le Roton ne représente pas seulement le plus petit objet de l’Univers, mais représente aussi tout l’Univers, du moment que ses limites contiennent tous les autres Rotons, les uns superposés aux autres et non pas l’un dans l’autre. Les divers Rotons peuvent interagir ou bien ne pas interagir, en fonction des respectives fréquences angulaires de rotation.
En ce modèle de micro-univers sur le modèle de Bohm le plan spatio-temporel de départ s’est replié sur lui-même jusqu’à superposer tous les Rotons les uns sur les autres.
Pour simplifier la compréhension de ce micro-univers, voici de quelle façon apparaitraient deux Rotons si ils étaient immobiles.

Dans le dessin de gauche nous avons tracés aussi les axes de l’énergie, de l’espace et du temps, tandis que dans le dessin de droite apparaît un deuxième Roton avec une inclinaison des axes différente. Les deux Rotons ne sont pas en phase, car aucun des trois axes se superpose et ils ne interagissent pas entre eux. Il y a 10183 Rotons, qui sont lus 10227 fois par seconde, naturellement sur l’échelle virtuelle du temps.
Comment sont lus ces Rotons? Comment nous pouvons voir si ils sont en état up ou down (quand ils ne sont pas lus)? Qui lit ces Rotons?
Les Rotons sont lus par la Conscience, qui finalement, en cette transformation de coordonnées, perd son incorrecte forme d’axe et devient un point au centre des Rotons. Un point d’où elle diffuse continuellement son essence. Jusqu’à présent dans les dessins nous avons du maintenir la Conscience sous forme d’un axe pour essayer de donner dans l’esprit du lecteur une image de celleci.
On ne peut pas néanmoins décrire la Conscience comme un axe, parce que elle est indescriptible de n’importe quelle façon dans la réalité virtuelle. Elle est, et sera toujours, pareille: elle ne s’allume pas ni s’éteint, ne change rien. Elle ne peut pas avoir une forme d’axe, mais uniquement celle d’un point géométrique sans dimensions, une idée et rien d’autre. Mais de ce point commence la création d’espace, temps et d’énergie, qui sont lus comme grandeurs virtuelles, sous forme d’hologrammes.
Mais qu’est-ce qui donne, alors, un aspect quantifié à la réalité virtuelle?
Avant tout le fait que les Rotons ont un nombre précis et fini et entre un Roton et l’autre il y a une différence angulaire quantifiée. Les Rotons ne possèdent pas tous les angles possibles, autrement ils seraient infinis, mais peuvent exister seulement à des angles opportuns.
Si les Rotons sont au total environ 10180 , cela signifie que pour chaque dimension (espace, temps et énergie), il y a environ 1060 rotons dans 360 degrés, c’est à dire environ 3·1058 informations pour chaque degrés sexagésimal.

Bibliographie

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TOUTES LES COULEURS DE L’UNIVERS

Il est difficile d’imaginer des structures composées de chiffres aussi grands, c’est tout à fait normal. J’ai pensé d’utiliser la physique des couleurs pour essayer de donner une explication plutôt visuelle de la réalité virtuelle.
Celle-ci n’est pas la première tentative d’utiliser les couleurs pour la physique: par exemple pour la physique des quark on a nommé trois types de quark avec trois couleurs.

Conscience comme une essence qui, à travers un acte de volonté, se divise en trois couleurs fondamentales, auxquelles j’ai associé espace, temps et énergie: je vais continuer donc à parcourir cette voie.
Les couleurs sont un aspect de la réalité virtuelle et il se peut qu’ils soient la chose plus virtuelle qu’il existe au monde.
Les couleurs fondamentales sont trois, le rouge, le bleu et le vert, et on obtient à partir de ces derniers toutes les autres couleurs. Il est évident que chaque couleur représente une longueur d’onde, qui est lié mathématiquement à une fréquence, donc aussi à une énergie: en quelques mots à un Roton. Si à chaque Roton nous faisons correspondre une fréquence, les jeux sont faits. Nous pourrions de la même façon construire un diagramme avec ce que l’on appelle les couleurs complémentaires, qui sont le jaune, le magenta et le cyan (voir en haut à droite). Si, à chaque angle du roton par rapport à celui de départ, nous construisons une carte des couleurs, celle-ci peut être représentée comme une sphère des couleurs.
Par ailleurs nous pouvons comprendre que la couleur est lié physiquement à l’énergie en considérant la relation qui cours entre couleur et chaleur.

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La sphère des couleurs apparaitrait, comme ci-dessous, là où la couleur représente l’angle du roton, qui correspond au pourcentage de vert, bleu et rouge, ou pour mieux dire en ce contexte, à espace, temps et énergie.
Si, au contraire, on voulait utiliser le système HSL (Hue, Saturation, Luminance) pas de problème.
Luminance serait un angle qui indique l’énergie, saturation un vecteur de « profondeur » qui indique l’espace et hue un angle qui indique le temps.

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Dans ce schéma sont représentés peu de couleurs, mais en réalité elles seraient 10281 , exprimées par une sphère iridescente sans pratiquement aucune séparation, mais avec une certaine continuité entre une couleur et l’autre; toutefois, à un examen plus attentif, les couleurs auraient des valeurs
numériques quantifiés.
http://fc.retecivica.milano.it/rcmweb/tesoro/tesoro99/suk/colori/testo.htm#Bibliografia
Si, par contre, nous voulons afficher graphiquement même la lumière comme paramètre de profondeur, la sphère devient par conséquent un double cône, une toupie, qui néanmoins représenterait bien le roton
http://en.wikipedia.org/wiki/HSL_color_space

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De n’importe quelle façon on décidera de décrire la virtualité avec la méthode des couleurs ou, d’après la définition de quelqu’un, « l’espace des couleurs », cela me conviendra, mais par simplicité
j’ai choisi l’espace sphérique, qui s’adapte bien à la définition de Roton.

Que ce passe t-il dans un Roton?

Le modèle d’espace-temps « étalé » sur un plan situe la tête de réception, précédemment appelée (nous savons maintenant de manière incorrecte) Axe de la Conscience, derrière le dos d’un hypothétique observateur placé devant l’écran où l’on projette le film de la virtualité. Nous avons donc la tête de réception (le projecteur), le spectateur (nos sens) et à la fin l’écran (la virtualité projetée). Dans le micro-univers de Bohm, contrairement, nous avons toujours la tête de réception, l’observateur, qui est à la fois metteur en scène du film, spectateur, et l’écran qui est sphérique, mais l’observation à lieu à l’intérieur du Roton. En d’autres termes l’observateur, suivant que le Roton examiné soit incliné d’une façon ou de l’autre, voit uniquement un point de la surface de la sphère rotonique, caractérisé par une couleur spécifique, et observe uniquement celui-ci. Dans la réalité macroscopique chacun d’entre nous est composé de milliards de Rotons, qui, globalement, voient une image qu’ils interprètent, naturellement, comme réelle bien que étant elle-même virtuelle.
Regardons, donc, à l’intérieur d’un Roton.

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Au centre du Roton il existe un point que nous avons représenté comme une sphère, mais il faut se souvenir que cette sphère n’a pas de dimensions et ne peut pas être vue dans la virtualité. Regardant à partir de ce point vers l’extérieur, nous voyons une sorte d’écran de télévision quantifié, en mesure de visualiser des milliards d’images en fonction de la direction où l’on regarde. En effet le projecteur du film, qui correspond aussi à l’observateur, peut projeter, c’est à dire créer, un espace-temps pour chaque direction que peut assumer l’observateur, tout simplement, il le vit comme réel. Par conséquent les images que nous voyons sont virtuelles et nous, qui sommes distraits, nous les considérons comme réelles et les vivons comme telles. Nous vivons nos expériences de vie de façon différente, en fonction de la direction que notre Conscience décide de regarder à l’intérieur du PoliRoton qui l’enveloppe (libre arbitre. N.d.A.). Il faut remarquer que la Conscience individuelle habite à l’intérieur de la Conscience Générale de l’Univers, placée au centre du Tout. Il semblerait que la chose soit en relation avec le concept de mémoire Akashi des anciens orientaux ou avec celui de champ morphogénétique de certains chercheurs modernes. En d’autres mots l’expérience individuelle serait comme une feuille en papier qui est écrite et mise à disposition de tous ceux qui peuvent et veulent la lire. Et ce n’est pas tout: si on voulait, il serait possible, pour chacun de nous, de bénéficier de toute la connaissance de l’Univers, du moment qu’il suffirait d’atteindre le point où existe la Conscience globale, qui contient aussi notre Conscience individuelle. À l’intérieur du modèle que je viens de proposer, effectivement, notre Conscience est uniquement une part de la Conscience du Tout.
Ces discours pourraient paraître, à une première vue, sans aucune base, mais même la virtualité décrite par les savants semble prévoir une hypothèse de ce genre. L’une parmi les choses qui m’ont toujours frappé est la façon dont, dans les différentes périodes de l’histoire, certaines personnes ont découvert les mêmes choses au même moment, que ce soit une forme d’art de peinture qui nait et se développe en même temps en différent endroits de la planète, aux expériences sur les souris qui apprennent à accomplir certains exercices pendant que d’autres souris, jamais analysées auparavant, semblent les apprendre aussi instantanément, à la chimie, où les réactions chimiques mêmes sont découvertes par deux ou plusieurs chercheurs en même temps, même sans communication réciproque (par exemple la réaction de Diels et Adler ou celle de Friedel et Krafts). Tout ceci ferait penser à l’existence d’un canal d’information où passent les informations, non pas à travers l’espacetemps, mais utilisant ce que l’on appelle paramètres cachés, ou variables cachées, en physique moderne: paramètres que j’appelle Conscience.

Le symbolisme archétypique de la couleur

Pribram même, dans son travail sur la virtualité, a pensé à la couleur (Consciousness reassessed, Mind and Matter, 2(1), 7-34, 2005, and literature cited therein). Cela encourage à considérer que le modèle de Roton coloré soit facilement compréhensible pour ce lecteur de virtualité qu’est notre esprit. Par ailleurs il se peut que ce soit justement sa ressemblance avec ce que nous sommes entrain de décrire à le rendre facilement utilisable.

 D’après ce que l’on vient de dire en ressort que le temps n’existe pas dans la Réalité Réelle: c’est uniquement une projection virtuelle de la Conscience. Notre Conscience, celle de nos prédécesseurs et celle de nos successeurs puisent à fond dans la Conscience Akashi situé au centre du PoliRoton que nous venons de supposer.
En effet, comme Sergio Pavone nous explique (http://www.esoteria.org/web_utenti/simbologia.htm), les six couleurs fondamentales considérées, c’est à dire les trois fondamentales et les trois complémentaires, peuvent être placées à 60 degrés l’une de l’autre sur une roue des couleurs (image

La roue des couleurs est obtenue à partir du spectre des couleurs en mettant l’une après l’autre les couleurs mêmes selon leur longueur d’onde, de la plus courte, le bleu, jusqu’à la plus longue, le rouge. Malheureusement nos yeux voient les couleurs grâce aux cônes, qui ont une réponse non linéaire en percevant le rouge, le bleu et le vert, ce qui fait déformer sensiblement la roue des couleurs et situe le vert presque à la place du jaune, tandis que le jaune et l’orange restent toujours entre le vert et le rouge mais disposent d’une zone plus réduite de la roue des couleurs (image à gauche).

Ainsi il faut distinguer la théorie physique de la façon avec la quelle nos yeux reconstruisent les couleurs. Le résultat final est un diagramme tridimensionnel de la perception des couleurs extrêmement compliqué, appelé Tristimulus, de compréhension difficile.
Tout ceci est lié à l’idée que ce que nous percevons n’est pas la réalité. Nous devrions donc nous référer à la réalité de la sphère des couleurs ou du cercle des couleurs et non pas au système RGB, mais plutôt au système RYB, par ailleurs utilisé déjà par Goethe, dans son traité sur la perception des couleurs. Si nous prenons donc le cercle des couleurs, continue Pavone, nous découvrons qu’il a été utilisé pour y insérer les symboles du corps, de l’esprit, de l’âme et de l’Esprit, sous forme des signes alchimiques-géométrique correspondants.

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« comme pour dire que depuis toujours la Sophia des anciens savants avait donné aux couleurs et à la géométrie, qui est sous-tendue de ces derniers, les symboles qui en ressortent jusque dans les rapports géométriques et physiques que nous, hommes modernes, nous avons déduit de la circonférence chromatique extraite de la perfection de l’arc-en-ciel et démontré avec les instruments de la technologie scientifique rationnelle, mais avec beaucoup moins de qualités de ce que ces anciens avaient fait auparavant. Cela équivaut à dire que le processus rationnel scientifique a appauvri la richesse des processus d’information de la Nature même tandis que, comme dit Jung, au de-là de la valeur mathématique du simple calcul, les chiffres qui représentent ces formes et ces rapports sont des archétypes d’un ordre intérieur de la nature même qui, à travers ces derniers, a tendance à se manifester de manière consciente à la nature humaine par l’intermédiaire de la projection symbolique qui nait de l’Inconscient et devient conscient grâce à l’usage correct des quatre fonctions de la conscience ».

L’idée déformée de la perception des couleurs par laquelle le jaune est déplacé jusqu’au point où le bleu prend sa place, a une raison symbolique importante. D’après les Véda sacrés nous vivons dans une Maya, une magie qui, comme un voile, obscure la réalité: une tromperie que nos sens perpétuent continuellement. Si le symbolisme des couleurs représente la façon archétypique que notre Conscience possède pour nous communiquer quelque chose et pour se manifester à nous, par conséquent cette tromperie est la représentation symbolique du fait que nous avons une vision déformée de notre réalité. La déformation concerne toute la compréhension, ainsi que tout le cercle des couleurs, et nous obtenons un vision déformée d’âme, esprit, Esprit et corps. Remarquez que les couleurs n’ont pas été choisies par hasard, mais représentent symboliquement justement Esprit, âme, esprit et corps et leur position sur la roue des couleurs n’est pas casuelle non plus, pour cela la sphère des couleurs représente un modèle correct pour identifier exactement la virtualité, qui résulte néanmoins déformée par notre capacité à l’interpréter. Donc 10180 couleurs: autant que les Rotons qui auraient été crées au début par la Conscience.
Ils existent par ailleurs d’autres modèles d’espace des couleurs et les scientifiques ne se sont même pas aperçus qu’ils récupéraient fidèlement les symboles anciens, alchimiques et ésotériques, en effet des symboles archétypiques.

L’espace rhomboédrique des couleurs de Küppers

Küppers définit son rhomboèdre comme un espace des couleurs idéal. Il s’agit d’un modèle de vecteur rigoureux, qui considère les trois forces de sensation de l’organe visuel, les trois Couleurs Fondamentales, comme trois vecteurs à 60 degrés l’un de l’autre, avec origine dans le sommet inférieur du rhomboèdre, où se trouve le Noir, qui n’est pas une couleur, (K). Á chaque possible sensation de couleur on assigne un point en cet espace de couleur, en respectant rigoureusement les lois de la composition des forces. Chacun de ces points est défini de manière incontestable par le biais des potentiels des trois Couleurs Fondamentales. L’image à gauche représente le rhomboèdre B tourné de 180 degrés par rapport à celui appelé A. Un lecteur attentif pourrait trouver une certaine ressemblance avec le symbolisme de la Cabale hébraïque (à droite).

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Eh bien, il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais d’une réalité liée à la mathématique des couleurs, qui est universelle. Il ne faut pas s’étonner donc de la retrouver dans la Cabale hébraïque, qui représente la tendance raffinée à expliquer l’Univers avec le lobe gauche du cerveau donnant le contrôle de l’homme à un Dieu constitué de règles, qui ne tient pas compte d’une âme anarchique qui, au contraire, est l’expression humaine plus proche à la réalité divine. On en déduit que le Dieu des Hébreux est extraterrestre, sans âme, capable de raisonner uniquement avec son lobe gauche, qui n’a rien à voir avec le vrai Dieu, qui est la Conscience universelle.
http://www.ipsi.fraunhofer.de/Kueppersfarbe/it/index.html

Bibliographie

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LOCALITE ET NON LOCALITE DE L’INFORMATION

Arrivés là, il nous reste plus que de comprendre où est la différence entre considérer l’Univers comme local, c’est à dire soumis aux lois de la relativité générale, pour la quelle il n’est pas possible de transmettre une information d’un endroit à l’autre de l’Univers même en dépassant la vitesse de la lumière, et penser, au contraire, que l’Univers est un hologramme non réel, donc virtuel, où la vitesse n’existe pas parce que n’existent pas non plus l’espace ni le temps. Pour ce dernier cas la vitesse de transfert des données d’un point à l’autre de l’Univers devrait être infinie, comme affirme la physique de Bohm.
Eh bien, d’après moi il n’y a aucun contraste entre les deux théories, mais simplement un différent point d’observation: l’observateur, en effet, ne serait donc pas l’homme, mais une partie de lui. Nous avons deux types d’instruments pour l’observation dans l’homme, qui sont le lobe droit et le gauche du cerveau. Si le gauche donne raison à Einstein, le droit donne raison à Bohm. Comment cela est-ce possible?

Pribram, nous l’avons vu, affirme que notre cerveau est un lecteur d’hologrammes. Notre cerveau est quelque chose de totalement différent de notre esprit chose que nous l’avons désormais éclairci. Le cerveau appartient au corps humain et est uniquement une portion de matière organique sans volonté, tandis que l’esprit possède volonté et transcendance, sous forme d’une composante active de conscience.
Notre cerveau possède deux lecteurs, deux têtes qui lisent le CD (ou le DVD) de la réalité: le lobe gauche lit les données en séquence, croyant que les événements se produisent au moment où ils sont lus, tandis que ils sont tous gravés dans le support.
Le lobe droit lit toutes les données simultanément, en parallèle.

Vous vous interrogerez sur la forme de cet étrange DVD et la réponse a déjà été fournie: le DVD que nous lisons est une sphère de plusieurs couleurs, ou pour mieux dire une sphère faite de sphères, composée d’une infinité de Rotons de Planck. Tandis que la virtualité, c’est à dire le lobe gauche, lit les événements en séquence, l’un après l’autre, comme ferait un lecteur de DVD, le lobe droit lit les événements en partant du centre du Roton même, de la Conscience, et effectuant une lecture sphérique concentrique des données.
Dans un cas nous avons un lecteur de rotation (qui correspond à un opérateur mathématique de rotation) tandis que, pour l’autre, nous avons un lecteur radial (qui correspond à un opérateur mathématique de divergence). Le flux des informations suivrait donc deux parcours différents, partant toujours du centre du Roton, pour lire toutes ces informations, c’est à dire les images, comme sur un écran de projection cinématographique, mais en s’élargissant radialement en toutes les directions de façon instantané, ou bien en parcourant un arc sur la surface interne du Roton même.

Vitesse de lecture du lobe gauche

La vitesse avec la quelle est lue de façon angulaire l’information est donnée par la formule de la vitesse angulaire V = ωR où ω représente la fréquence angulaire et R le rayon de Planck. Pour ce que nous avons dit précédemment, si nous assumons que V est égal a c, nous aurons:

c = (Ghω2/2πc3)1/2

En mettant sous forme explicite ω nous obtenons:

ω = (c52π/Gh)1/2 = 1/tp

Vu que le temps de Planck est le plus petit temps mesurable, nous pouvons déduire que la vitesse maximale ou le lecteur « lobe gauche » lit les informations équivaut à la vitesse de la lumière c. Ce qui est en parfait accord avec la perception de l’Univers de Einstein, selon laquelle la vitesse de la lumière ne peut pas être dépassée et signifie que, même si le rayon lecteur de chaque roton (la tête de lecture. N.d.A.) était immobile et les rotons tournaient sur eux-mêmes imitant justement le modèle du DVD, leur vitesse périphérique maximale serait c. Dans notre cas nous avons trois lecteur, disposés à 90 degrés l’un par rapport à l’autre, qui sont représentés par les lecteurs de l’espace, du temps et de l’énergie, représentés à leur fois par les axes cartésiens S, T, E des illustrations précédentes.

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Par conséquent la vitesse maximale pour aller de Rome à Milan, c’est à dire la vitesse à la quelle le lecteur d’hologrammes situé dans le lobe gauche de notre cerveau est en mesure de se déplacer, ne peut pas être majeure que la vitesse de la lumière et le lecteur lit un point à la fois en partant de Rome jusqu’à Milan. N’importe quel déplacement, que se soit sur l’axe de l’énergie, sur celle de l’espace et sur celle du temps, ne pourra se produire uniquement qu’à une vitesse maximale égale à c. Rome et Milan représentent deux images quantifiées de la Réalité Virtuelle, qui correspondent, à leur fois, à deux couleurs spécifiques de la sphère des couleurs.
Ce n’est pas un cas si la vitesse maximale que nous pouvons imaginer pour passer d’un point à l’autre de la grille holographique (la vision étalée de la virtualité. N.d.A.), est celle qui exprime le rapport entre l’espace de Planck et le temps de Planck:

lp/tp = (Gh/2πc3)1/2/(Gh/2πc5)1/2 = c

Vitesse de lecture du lobe droit

Le lobe droit lit les informations de manière radiale et toutes simultanément. Lire radialement signifie se déplacer sur un seul axe, de l’énergie, de l’espace ou du temps. En d’autres termes il s’agirait de lire les données de la surface interne du roton de Planck, c’est à dire examiner un photogramme sur l’écran de projection, en se déplaçant d’abord uniquement dans l’énergie, ensuite dans l’espace et ensuite dans le temps, mais non pas dans le domaine « tempsespace- énergie ».

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Dans cette reconstruction graphique, par exemple, sont lus simultanément quatre événements, quatre Rotons de la représentation « étalée » sur le plan spatio-temporel. Il va de soi que, avec un Univers de la dimension d’un Roton de Planck, tous les Rotons pourraient être lus simultanément par l’axe de la Conscience: tous ensemble, immédiatement ou presque. Tandis que la lecture le long de la surface du roton serait sujette à la vitesse maximale de la lumière, la lecture radiale du lobe droit aurait une vitesse finie, mais énormément plus élevée de celle de la lumière, tout en ne la dépassant pas.
Je m’explique mieux. La vitesse est calculée comme rapport entre espace et temps, mais l’espace et le temps sont en réalité des différences entre un espace initial et un espace final, de la même façon que le temps est la différence entre un temps initial et un temps final. Parfois, pour simplifier, le temps et l’espace initiaux sont considérés égal à zéro, uniquement parce que on suppose des axes cartésiens avec origine au point de départ, identifié comme « starting point » dans celles que l’on considère comme conditions qui entourent le problème cinématique.
Le lobe gauche lirait simplement les différences de temps et d’espace qui courent entre l’enregistrement du premier événement (je suis entrain de partir de Rome) et du deuxième (je suis entrain d’arriver à Milan). Le lobe droit lirait, contrairement, les événements « je suis entrain de partir de Rome » et « je suis entrain d’arriver à Milan » simultanément, ce qui annule espace et temps, en faisant paraître infinie la vitesse de passage entre les deux événements, indépendamment de la vitesse de mouvement du lecteur (radial), où elle s’étend de façon sphérique du centre de la Conscience et, en se déplaçant radialement, elle touche simultanément les deux événements.
Dans le deuxième cas, par contre, nous irions vers un paradoxe: pour certaines valeurs de distance entre deux événements à lire, le temps de lecture des données pourrait paraître en contraste avec ce que l’on vient d’énoncer.

En effet il faut admettre que, quand on est entrain de lire les données avec le lobe gauche, c’est à dire on est entrain de parcourir la surface du roton de Planck à la vitesse maximale de la lumière, le temps de lecture des données correspond au temps employé pour aller du premier au deuxième événement, mais au cas où on lirait avec le lobe droit, c’est à dire avec la Conscience, si celle-ci s’étendrait radialement à vitesse maximale autorisée par la virtualité du système, c’est à dire encore une fois la vitesse de la lumière, pour distances, sur la surface du roton, plus petites du rayon de Planck, la lecture des données avec le lobe gauche mettrait moins de temps de celle avec le lobe droit.

En d’autres termes, pour lire deux données simultanément, si la vitesse de propagation de la Conscience était égale à celle de la lumière, le lobe droit aurait besoin de plus de temps que le lobe gauche qui les lit une à la fois. Mais ceci est un paradoxe, justement, du moment qu’il est impossible d’effectuer des lectures en dessous de la longueur de Planck. De plus il faudrait admettre, comme par ailleurs il à déjà été fait décrivant les mouvements d’objets sur la grille holographique qui ont lieu uniquement dans l’espace ou dans le temps ou dans l’énergie, que les lectures des trois paramètres observables, espace, temps et énergie, soient réciproquement indépendantes.
Tout d’abord est lue l’énergie, puis l’espace et à la fin le temps, sans lequel la mesure n’aurait aucun sens à niveau de la réalité virtuelle et cela est valable tant pour la lecture tangentielle sur la surface du Roton de Planck que pour celle radiale. Cela donne une raison à l’existence du principe d’indétermination de Heisenberg, qui ne prévoit pas, sur petite échelle, la possibilité de mesurer plus d’un paramètre à la fois. En effet, si on mesure d’abord l’énergie, quand on parvient à mesurer le temps, l’énergie même serait déjà altérée, en prenant une nouvelle valeur sur la surface du Roton de Planck.

Nature de l’Indétermination Quantique

La nature de l’Indétermination de Heisemberg a donc deux aspects, selon qu’on la regarde avec le lobe gauche (mesurant quelque chose qui appartient à la virtualité et se déplace de manière angulaire sur la surface du Roton de Planck), ou bien qu’on la regarde avec le lobe droit (effectuant la mesure radialement au Roton de Planck). Effectivement, pour le premier cas, comme nous l’avons déjà dit précédemment, les trois mesure d’espace, de temps et d’énergie ne seraient pas exécutable simultanément. La raison de cela réside dans le fait que la Conscience peux se mettre en phase avec l’énergie ou avec l’espace ou avec le temps, mais non pas avec les trois ensemble simultanément. Il faut signaler que d’après la physique moderne serait né d’abord l’énergie et uniquement après l’espace, dont la variation aurait donnè lieu au temps. Ce n’est pas un hasard, si dans la visualisation du Roton, les axes de l’énergie, espace et temps ne pointent pas vers la même direction, mais possèdent trois vecteurs unitaires placés à 90 degrés entre eux, regardant donc vers des directions différentes de la virtualité, même si spatio-temporellement très proche.

À l’intérieur de la représentation avec l’Univers des couleurs, la Conscience, décrite comme un rayon de couleur blanche qui contient toute l’information, se diviserait en trois rayons:Rouge, Bleu et Vert (Jaune en réalité) et même le rayon Blanc s’occupera ensuite de se mettre en phase avec un à la fois seulement de ses trois composants principaux.
Pour ce cas la physique calcule aussi les erreurs qu’on peux effectuer en mesurant deux paramètres à la fois:

ΔE•Δt = (hc5/2πG)1/2•(hG/2πc5)1/2 = h

ΔE•Δs = (hc5/2πG)1/2•(Gh/2πc3) ½ = hc/2π

Δs•Δt = (Gh/2πc3)1/2•(hG/2πc5 )1/2 = hG/2πc4

La première formule représente le principe d’indétermination classique, tandis que les deux autres formules, d’après moi, sont deux autres principes indéfinis liés non seulement au plan énergétiquetemporel, mais aussi à ceux énergétique-spatial et spatio-temporel, comme si la représentation de l’Univers était un cube aux cotés Energie, Espace et Temps.

Du point de vue du lobe droit les choses vont, au contraire, de façon différente. En effet le lobe droit ne lit pas espace, temps et énergie ensemble, mais lis simultanément plusieurs valeurs en couple de temps, d’espace et d’énergie et à première vue semblerait être en mesure de devancer l’indétermination; mais lire ensemble plusieurs événements, même si du même genre, produit une interférence dans la Conscience. On obtient une lecture qui est le résultat de deux événements, provocant la lecture d’un événement intermédiaire. C’est exactement ce qui se passe quand on essaye de lire la position d’un photon qui traverse simultanément deux fissures et percute l’écran situé derrière celles-ci.
Nous l’avions déjà annoncé précédemment, mais maintenant le phénomène est encore plus évident:
ce n’est pas l’appareil qui mesure, mais l’opérateur pourvu de Conscience, du moment que c’est cette dernière qui l’accomplit effectivement. Quand nous essayons de mesurer en deux endroits de l’espace-temps, de regarder simultanément deux point de la grille holographique, voilà apparaître les figure d’interférence. Tout ceci se passe, dans la réalité virtuelle, quand on essaye de regarder entre deux événements, entre deux Rotons. Je suis sur le point de regarder simultanément en deux points de l’espace-temps et les figures d’interférence agissent sur ma conscience, me fournissant une vision statique de la probabilité que l’événement soit réellement comme je le perçois.

Ré interprétation du paradoxe d’Einstein-Podolsky-Rosen

Le paradoxe d’Einstein, Podolsky et Rosen est une expérience idéale qui indique comme une mesure exécutée sur une partie d’un système quantifié peut propager instantanément un effet sur le résultat d’une autre mesure. Dans un article des trois auteurs dont le paradoxe doit son nom on voulait mettre en évidence que la physique quantique n’était pas une théorie exacte, du moment qu’elle ne parvenait pas à calculer exactement les valeurs de chaque variable. D’après les auteurs, ce défaut produisait une théorie qui n’est pas décrite entièrement et donc pas acceptable vis à vis de la théorie de la relativité, qui leur paraissait décidément plus complète. Le défi se déroulait entre Einstein et sa théorie relativiste et Niels Bohr et la théorie des quanta. C’était en 1935, quand Einstein disait que Dieu ne joue pas aux dés et qu’on ne peut pas faire de la probabilité qu’un événement se produise une mesure de la réalité. Bohr avait un avis tout à fait différent et répondit à l’article d’Einstein, Podolsky et Rosen après un an, défendant son point de vue. Le problème est que la théorie des quanta est en mesure d’expliquer des tas de choses mais est incapable d’obtenir des mesures simultanés de deux événements.
Bohm arrive, avec une simple expérience hypothétique, à la substance du problème.

Supposons que nous ayons deux observateurs, un à Rome et l’autre à Milan, et qu’un troisième observateur, à mi-chemin, lance deux électrons, nés ensemble, un vers Rome et l’autre vers Milan. Les deux électrons ainsi générés, pour la mécanique quantique, possèdent une caractéristique intrinsèque: si l’un d’eux est caractérisé par un spin à droite, l’autre, d’après la mécanique des fermions (particules subatomiques avec un nombre quantique non entier), aura un spin à gauche. Le spin peut être imaginé avec une grande marge d’approximation comme la rotation d’une toupie. Si un électron était une toupie, nous pourrions le visualiser comme un objet qui tourne avec le mouvement des aiguilles d’une montre ou avec un mouvement inverse: celui-ci serait le spin. Les spin ressemblent aux engrenages qui s’ engrènent l’un avec l’autre: si il y en a un qui tourne dans un sens, l’autre doit forcément tourné dans le sens inverse et ce n’est pas possible d’engrener à ces deux (Rotons du SuperSpin N.d.A.) un troisième engrenage (ou Roton), sous peine de faire « gripper » la machine. Grâce à ce dernier exemple tous les physiciens du monde entier ce moqueront de moi, néanmoins, il s’agit, ni plus ni moins, de la réalité des choses. Les deux électrons naissent ensemble pourvus de cette caractéristique, donc, si l’un d’entre eux est projeté vers Rome t l’autre vers Milan, quand celui qui arrive à Rome est mesuré et, par exemple, tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, nous savons immédiatement que celui qui arrivera à Milan tournera en sens opposé. Qu’est-ce que cela signifie pour la mécanique quantique? Que nous pouvons donc prévoir le futur?

On aborde nullement cette hypothèse dans le travail d’Einstein, Podolsky et Rosen. Les auteurs du travail sont intéressés par une chose bien plus importante que prévoir le futur: que la théorie des quanta est plus faible que la leur (la relativité en général). On s’en fou si les choses vont d’une façon ou l’autre, semble affirmer le prix Nobel Einstein, l’essentiel est que j’ai raison: Dieu ne joue pas aux dés!

Il faut signaler que l’affrontement entre physiciens quantiques et relativistes ne se produit pas uniquement dans le domaine de la physique, mais aussi dans le milieu de la religion: Einstein est Juif et profondément croyant, tandis que les physiciens quantiques paraissent insensibles à l’existence de Dieu et sont athées.
Il y en a un qui essaye de démontrer que Dieu ne joue pas aux dés, les autres soutiennent que le hasard existe justement parce que, si Dieu existait, il ne jouerait pas aux dés: donc… Dieu n’existe pas.
Mais revenons à l’expérience. Einstein affirme que la quantique est en mesure de prévoir l’état du spin (rotation) d’un des deux électrons sans disposer de celui-ci, sans même avoir la nécessité de le mesurer, mais néanmoins ne parvient pas à prévoir quoi que ce soit, si on essaye d’effectuer la mesure sur l’électron qui arrive à Milan si l’observateur a la tête tournée.

J’essaye de mieux l’expliquer: si j’observe l’électron de l’axe x et je sais que, à Rome, le spin de l’axe x est positif, sans devoir faire la mesure je sais aussi bien que, l’axe x à Milan sera négatif, par contre si j’observe, à Milan, le spin de l’axe y, je ne peux faire aucune prédiction et je dois attendre qu’on me dise quel spin on voit à Rome.
Il n’est pas facile de comprendre quel grave problème se cache derrière cet événement. Moi aussi, au début, je l’avais considéré insignifiant, mais ensuite j’ai essayé de me mettre à la place d’Einstein, qui avait le problème de démontrer qu’il était plus fort que Bohr, mais qui, probablement, n’avait aucun intérêt pour le reste.
Einstein considérait une théorie valide uniquement si elle décrivait parfaitement tous le points qui l’entourent: la physique quantique ne les décrivant pas tous, était donc une théorie incomplète.

Les objections que nous pouvons faire à l’article sont nombreuses et toutes plutôt graves.
Premièrement Einstein établit la validité d’une théorie en jugeant en fonction de l’idée préjugée que les conditions qui l’entourent doivent être forcément toutes éclaircies.
Quelqu’un devrait m’expliquer comment on peut démonter une chose pareille, qui d’après la physique devrait représenter plutôt un axiome, c’est à dire une chose en soi non démontrable et qu’on ne peut pas savoir si elle est juste ou pas tant qu’on n’affronte pas son application pratique. L’expérience confond, naïvement, deux événements avec un seul, en effet un couple d’électrons, qui qui ont origine l’un anti-parallèlement à l’autre pour une loi physique incontestable, ne représentent pas deux événements, mais un seul, dont une moitié est lue à Rome et l’autre à Milan. Deux événements, au contraire, sont représentés par la lecture du spin sur deux axes indépendants. La physique, avec l’aide de la mathématique, a démontré aussi que deux opérateurs de spin ne sont pas interchangeables entre eux sur l’axe x et y ( ainsi sont ils nommés) et donc on ne peut pas faire des prévisions sur l’axe y si elles ont été déjà faite sur l’axe x. Il faut attendre qu’on fasse la mesure aussi sur y à Rome, pour connaître quelle sera la mesure du spin à Milan, qui paraitra, naturellement, encore une fois opposée à celle de Rome. Les prévisions, bref, seront incomplètes sur les trois axes x, y et z et cela, d’après Einstein, rend la théorie non valide. Mais comment nous pouvons réinterpréter l’expérience, à la lumière de l’Univers non local? Cela paraît simple: la lecture du spin du même axe à Rome et à Milan ne sont pas deux événements, mais un seul, et on effectue une seule mesure d’un seul événement. La mesure peut être faite soit à Rome soit à Milan, ou bien simultanément à Rome et à Milan, mais nous aurons toujours un seul résultat.

Un à droite Un à gauche

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En quelle direction tournera le spin sur cet axe?

Changer d’axe de mesure entre Rome et Milan équivaut à faire, d’un seul événement, deux mesures différentes. Pour la théorie du Roton de Bohr cela équivaut à lire simultanément l’énergie et l’espace, situés à 90 degrés l’un vis à vis de l’autre. Du moment qu’ils ne sont pas interchangeables entre eux, à niveau des respectifs opérateurs mathématiques, ils ne peuvent pas être lus simultanément, à moins de se contenter de mesures statistiques: c’est à dire 50% de probabilité que le Roton tourne à droite et 50% de probabilité qu’il tourne à gauche.
Donc, si nous essayons d’effectuer deux mesures simultanés, nous obtiendrons la superposition des états quantiques et nous verrons une figure d’interférence, une donnée finale moyenne entre deux possibilité. Nous ne saurons pas si le spin est à droite ou à gauche et toute tentative de mesurer sa valeur aura une probabilité du 50% de voir l’électron tourner à droite ou à gauche par rapport à l’axe de référence.
Tout ceci, désolé pour Einstein, est en parfait accord avec la physique quantique et avec la réalité quantifiée de l’Univers, non seulement sur l’axe de l’énergie, mais évidemment même sur l’axe de l’espace et sur sur l’axe du temps.
Bohm ne parvient pas à résoudre ce paradoxe, à moins d’intervenir sur le système physique en introduisant le paramètre Conscience, qui, malheureusement pour les physiciens, n’est pas mesurable. Les physiciens aiment appeler ces choses avec le terme de paramètres cachés.

L’indétermination de Heisenberg reste debout

Pour ce qui est de la physique quantique classique, Heisenberg affirme de pouvoir démontrer que, si on observe quelque chose, celle-ci sera perturbée par l’observation et sera donc modifiée à un tel point qu’elle nous donnera une image d’elle même différente. C’est comme si nous disions que nous ne pouvons être nullement certains de ce que nous observons:
c’est la mort de la perception, mais non pas la mort de la physique.
D’autres physiciens sont d’avis que cette vision est désormais obsolète, du moment que le paradoxe d’Einstein, Podolsky et Rosen démontrerait clairement l’inexactitude de ce que nous venons d’exposer, mais le problème surgit justement de celui-ci. En effet, si deux électrons naissent ensemble et leur rotation est opposée le long de l’axe d’observation (ce n’est pas important si il s’agit de x, y ou z), on peut imaginer que, en observant l’électron qui arrive à Rome, nous perturbons sa perception, mais pourquoi devrait on avoir une perception perturbée de ce qui se passe à Milan, situé loin de l’observateur? Pour la simple raison, évidemment non saisie par celui qui fait une telle objection, que l’électron qui se trouve à Rome et à Milan sont le même électron, le même événement, et non pas deux différents. Cela signifie que, si on perturbe l’électron qui se dirige à Milan, sans retard, celui qui se dirige à Rome sera perturbé simultanément aussi. Encore une fois la non localité du système, c’est à dire l’Univers, explique ce que Einstein et Bohr n’expliquent pas.
Elle concilie les deux physiques, car elle explique simultanément les deux points de vue. Il faut se rappeler que le paradoxe Einstein, Podolsky et Rosen nait d’une expérience virtuelle, jamais accomplie et uniquement théorique. Si il était réellement effectué, nous pourrions vérifier que, quand l’électron qui se dirige à Milan est perturbé, celui qui se dirige à Rome le sera aussi.
On ne peut pas confier à une expérience hypothétique, même si fondé sur des précises expressions de Virtualité (les formules), l’avenir de la compréhension humaine: d’abord on mesure, après on en discute!
C’est ce que soutient la science officielle, et aussi ce que nous raconte l’expérience d’Aspect que nous avons déjà vue.
L’idée de Bohm met un terme à la dispute: il n’y a pas deux événements, mais un seul. L’électron de Rome et celui de Milan sont la même chose, se trouvent depuis toujours au même endroit et nous avons l’impression, si nous les observons avec le lobe gauche de notre cerveau, qu’ils se déplacent sur la surface d’un espace-temps virtuel et totalement inexistant, la surface du Roton de Bohr, mais la Conscience lit les deux électrons comme s’il s’agissait d’un unique événement, dont la distance dans l’espace-temps est égale à zéro.
Déjà dans le paradoxe de Einstein, Podolsky et Rosen existe, donc, l’explication de tout. Einstein, en s’opposant à Bohr, à la fin s’était oppose à soi-même.

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14. Idem. (1969) Speech Acts: An Essay in the Philosophy of Language. Cambridge (UK): Cambridge University Press.

La métaphysique du Super Spin

Au début existait seulement la Conscience, mais à la fin des temps existera uniquement la Connaissance. En d’autres termes l’Être initial vit une sorte de dichotomie d’Heisemberg, car soit il possède Conscience totale (état initial) de Soi, ou bien Connaissance totale (état final), en passant à travers des états intermédiaires où il possède uniquement Conscience partielle et Connaissance partielle de Soi. Avec des termes purement philosophiques on pourrait dire que l’Être, quand il se réveille, acquiert conscience de Soi, mais au cours de sa vie il devient conscient de comment il est fait, mais il ne saura jamais complètement et simultanément les deux choses à la fois.
L’Univers ainsi décrit nous montre encore une fois son aspect fractal, dans le sens que tout ce qui fonctionne dans le microscopique semble avoir une certaine correspondance dans le macroscopique: de la même manière que dans le microcosme nous avons le principe d’indétermination, dans le macrocosme nous aurons l’indétermination entre Essence et Existence, dont la première indique la capacité de se reconnaître et la deuxième la capacité de se décrire.

Le cerveau humain comme super-conducteur

Ce qui paraît fondamental est la connaissance de l’Univers, qui s’explique non plus uniquement à travers des formules physiques, mais à travers une sorte de « Conscience de Soi ». avoir conscience d’un phénomène permettrait de le voir exactement de la façon que la conscience le suggère. Nous pouvons avoir l’impression qu’un électron soit une particule si nous le cherchons comme ceci, parce que nous sommes convaincus qu’il soit ainsi, mais si nous le voyons et le percevons comme une onde, il nous paraitra comme une onde. Nous pourrions aussi bien voir un électron comme un papillon: il suffirait d’être convaincus qu’il s’agit d’un papillon, de trouver une expérience qui exalte ces caractéristiques et vous pouvez être sur que l’électron prendra les caractéristiques que nous venons de citer. Cela implique, néanmoins, que nous affirmons que ce n’est pas tellement l’électron qui se présente de façon différente, mais plutôt notre conscience de l’électron à nous permettre d’en percevoir uniquement certaines nuances à la fois. Nous pouvons dire aussi que l’esprit humain est en mesure de se mettre en relation avec l’Univers en modifiant certains paramètres, de manière telle à « construire » l’aspect externe des objets que nous voulons décrire.

Serions donc nous mêmes les constructeurs de notre réalité au quotidien?

Il n’y aurait pas, donc, de réalité préétablie: celle-ci suivrait toujours le parcours qui coute le moins en terme d’énergie (plissure minimale de l’espace-temps de Rosen-Einstein, d’après la physique relativiste), mais nous pourrions interagir avec cette réalité à moindre énergie en la modifiant à nos gouts, si toutefois nous sommes capables d’intervenir sur les paramètres physiques virtuels qui la caractérisent. Nous trouverions ainsi une explication pour certains aspects de la réalité liés à des forces, classifiés à tort comme paranormaux, qui dépendent en effet uniquement de ce que l’on appelle paramètres cachés de la physique quantique. La lévitation d’un livre sans contact, plier une cuillère sans la manipuler, avoir des phénomènes de clairvoyance, seraient tous manifestation de l’altération des paramètres à basse énergie de l’Univers qui nous entoure. Pour faire cela le cerveau devrait être en mesure d’interagir avec les paramètres physiques qui décrivent localement l’Univers: il devrait donc fonctionner comme une sorte de capteur, et ceci a déjà été démontré, en mesure d’agir comme un super-conducteur biologique à température du milieu où il se trouve, comme affirment certains.

Donnez moi deux points et je soulèverai l’Univers

Revenons maintenant aux deux points de l’espace-temps qui se heurtent: le choc est prévisible en une certaine mesure uniquement si l’observateur n’intervient pas. Si l’observateur intervient, il peut le faire de façon « faible », en regardant simplement le phénomène même, ou de façon « forte », si il est en mesure d’altérer les paramètres de l’Univers qui sont minimisés thermodynamiquement.
Une intervention faible perturbe uniquement faiblement et inconsciemment les paramètres, donnant origine au principe d’indétermination d’Heisemberg et à tout ce qui est décrit en termes de probabilité que les deux points se rencontrent; essayer de varier fortement les caractéristiques d’énergie minimale de l’Univers signifie, au contraire, imposer sa propre volonté sur le fait que l’événement se réalise réellement ou pas.
Par conséquent, exercer le libre arbitre en ce contexte serait physiquement possible. Deux points qui vont se rencontrer représentent, pour la physique quantique, deux états propres caractérisés par deux valeurs propres précises. Ces deux valeurs propres possèderont des composantes énergétiques, spatiales et temporelles dans un Univers où ces grandeurs paraissent totalement quantifiables. Une fois les deux points unis en un seul endroit, il va de soi qu’ils auront acquis, en cet endroit, les mêmes valeurs propres. Il n’y aurait plus de différenciation entre les deux points, du moment qu’ils seraient caractérisés par les mêmes états propres. Les deux points un moment avant dégénéré (on appelle dégénéré deux fonctions d’ondes identiques, mais avec des valeurs d’énergie différentes) seraient, un instant après la collision, la même chose. Ce qui se vérifie est que, après la collision, il n’y a plus aucune trace des deux points qui allaient se rencontrer. L’événement aurait engloutit toute son histoire, modifiant tous les paramètres liés au temps et au lieu.
En d’autre termes, avant l’événement existait une autre réalité, donc modifier les événements signifie modifier la réalité objective. Bien que celui qui a assisté à l’événement extérieurement se « souvient » qu’avant il y avait deux points et ensuite l’un d’entre eux a disparu, les deux points n’ont aucune mémoire de ce qu’ils étaient avant. On en déduit que la réalité objective dépend du point d’observation, et non pas, comme dit Einstein à cause de phénomènes relativistes,
mais pour une conscience différente du phénomène.
On pourrait essayer de faire une expérience avec deux bosons (particules subatomiques caractérisées par des valeurs de spin non impaires), qui devraient prendre la place des deux point mentionnés plus haut.
La conscience ressent la réalité de façon différentes en fonction de son degrés de conscience.
D’après certains, notre cerveau serait l’organe en mesure d’interagir avec la réalité, qui la vit différemment, d’un coté à cause des différent niveaux de conscience, de l’autre en altérant les différents paramètres. La technique serait celle décrite par le Yogi Maharishi Maesh et indiqué avec l’abréviation MT (Méditation Transcendantale). Maharishi, qui a une licence en physique, a été le premier à proposer l’intervention de la Conscience comme paramètre supplémentaire et nécessaire à la théorie de l’unification des interactions que les physiciens recherchent depuis des années. À vrai dire, l’école de Maharishi a obtenu plusieurs résultats répétables et mesurables. Ce que l’on appelle « effet Maharishi » est créé par un ensemble de personnes qui, en méditation trascendantale, dirigent leur pensée en une direction particulière: les mesures, en prévalence de nature statistique, effectués après les méditations, semblent indiquer des modifications sensibles de certains paramètres de la réalité objective. Selon Maharishi, le cerveau humain serait en mesure de s’opposer aux champs magnétiques (d’après moi aussi aux champs gravitationnels. N.d.A.), en annulant certains effets néfastes et aidant l’être humain à vivre en harmonie avec le Cosmos. Une confirmation scientifique à soutient de cette théorie a été obtenue en certaines expériences récentes où l’on a vérifié une influence de la conscience humaine sur des dispositifs physiques (expériences conduites par la PEAR, Priceton Enginering Anomalies Research, Scientific Studies of Consciousness-Related Physical Phenomena).
D’après cette approche on ne déduit pas que l’homme est en mesure de construire son propre Univers personnel, à ses goûts, mais qu’il est capable de modifier l’Univers où il vit, plus ou moins localement, proportionnellement à la quantité d’effet Maharishi que son cerveau peut produire, seul ou avec les autres cerveaux. L’effet Maharishi, en effet, semble produire des effets proportionnels au carré des participants à la MT (Méditation Trascendantale).
Pour revenir à la SST, l’axe de la conscience non seulement serait reconnu pratiquement par la physique holistique, mais représenterait la variable cachée de la physique quantique.

Théosophie et mécanique quantique: un mariage possible

Un autre aspect qui semble impliquer non seulement des retombées théosophiques, mais aussi religieuses, concernant la compréhension de l’Univers, est la ressemblance que présente la Cabale hébraïque avec le modèle mathématique-géométrique proposé. En effet la Cabale se base sur certains chiffres qui symbolisent la création et sont liés à des formes géométriques. Le chiffre un est associé au point, le deux à une droite, le trois au triangle, le quatre au cône et le cinq au tétraèdre, qui auraient été créés en suivant cette séquence. Une autre relation entre mes hypothèses et les théories théosophiques orientales est mise en évidence par la vision de l’Univers des moines tibétains, formée au moyen de la connaissance acquise par ce qu’on appelle le troisième oeil. Le troisième oeil ne serait pas un véritable organe, mais serait le résultat de la focalisation de trois organes précis, que les anciens Lama connaissaient parfaitement de temps immémorial. Dans les écritures de certains moines est reportée la description de l’ouverture du troisième oeil par le moyen de pratiques de méditation, souvent accompagnées de l’administration de certains médicaments, ou drogues, de nature variable. D’un point de vue biochimique le discours en soi est assez compliqué (voir bibliographie), mais les anciens affirmaient que la glande pinéale était un des pilastres de tout le fonctionnement de ce qu’on appelle troisième oeil. Ce que nous savons aujourd’hui sur la pinéale n’est pas énorme, mais suffisant pour en déduire une hypothèse de travail intéressante même à niveau pharmaceutique. La pinéale est la seule glande du corps humain qui résulte sensible aux champs magnétiques. Le paradoxe de cet aspect de la question consiste qu’il a été affronté aussi pour le cas des enlèvements extraterrestres (abductions) pour les états de perception altérés qui se produisent dans l’enlevé quand on l’enlève. L’hypothèse avancée pour donner une explication à ces cas est celle qui soutient qu’une puce, introduite à travers le nez des enlevés jusqu’à atteindre
intérieurement l’hypophyse, fonctionne en émettant, entre autre, un champs magnétique impulsif à une certaine fréquence, qui stimule la Pinéale à transformer la sérotonine en mélatonine, altérant, par conséquent, tout l’équilibre hormonal du cerveau humain. Cette action produirait comme résultat, entre autre, analgésie et désorientation dans l’individu enlevé, qui pourrait être ainsi facilement manipulé. Plusieurs multi-enlevés (repeaters) affirment d’avoir acquis certains pouvoirs paranormaux et une vision de la réalité souvent muée par rapport à celle qui précède l’enlèvement.
Pour expliquer ce phénomène, une hypothèse soutient que les enlevés auraient acquis des pouvoirs paranormaux parce que une sorte de troisième oeil pourrait fonctionner partiellement chez eux, à cause d’un effet secondaire de la sécrétion de mélatonine (qui a une base semblable à celle des alcaloïdes de l’indole), par conséquent ceci produirait des états de perception altérés non bien identifiés (le LSD, ou acide lysergique, fonctionnerait de la même façon). La biochimique de cette molécule, effectivement, produirait un état de perception altéré, semblable à l’état extatique produit par la mescaline sur les Mescaleros.
Le terme perception altérée est cependant limitatif, parce que la perception pourrait avoir été développé, même si de façon incomplète, et non pas simplement altéré par le médicament, comme affirme celui qui a synthétisé et essayé la première fois sur soi-même l’acide lysergique. En d’autre termes l’ouverture partielle du troisième oeil – pour l’instant je vais continuer a l’appeler de cette façon – aurait lieu dans les enlevés comme réaction chimique à une stimulation biochimique qui de toute manière agirait sur des molécules à base de nucléus indoliques. L’activité de la glande pinéale, donc, en principe, pourrait être altérée par des facteurs chimiques, qui produiraient l’état de perception développée. Une autre observation importante surgit de la description de la façon de voir l’Univers avec le troisième oeil, que nous pouvons trouver dans certains textes à caractère exotérique, anciens comme récents. Celui-ci semble se manifester comme une série de « choses » caractérisés par une triple rotation, qui se déroule, justement, autour de trois axes. De plus le rotor de ces « choses » avait déjà été dessiné depuis longtemps, mais, vu uniquement dans son champs spatial, il paraissait de compréhension difficile, toutefois il ressemblait franchement au Roton. Cidessous nous avons reporté une image tiré de L’Ouverture du troisième oeil de Douglas Baker – Edité par Crisalide – 2000 .

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Voyons un peu de quelle façon est décrit cet objet par ceux qui affirment l’avoir vu à travers le troisième oeil:

« Il s’agit d’un coeur qui pulse de l’énergie, avec ses trois anneaux plus épais et sept plus minces… dans les trois anneaux circulent des courants électriques différenciés, les sept autres vibrent par résonance d’ondes électriques de tout genre… sons, lumières, chaleur, etc… et représentent les sept couleurs du spectre. L’atome ANU (comme il est nommé exotériquement. N.d.A.), possède trois mouvements propres, personnels nous dirions presque et c’est à dire indépendants de n’importe quelle stimulation externe. Il tourne sans répit autour de son axe, comme une toupie. Il trace un petit cercle avec son axe, comme si l’axe de la toupie se déplaçait à l’intérieur d’un petit cercle (lecture des données du roton de Planck de type angulaire. N.d.A.). Il possède une pulsation
régulière, comme celle d’un coeur (lecture des données du roton de Planck de type radial. N.d.A.).
Quand une force agit sur celui-ci, il commence à danser et à ondoyer, se lance avec excitation par ci et par là, exécute des rotations les plus incroyables et rapides, mais les trois mouvements fondamentaux perdurent sans cesse.
 » (tiré de First principles of theosophy de Jinaradaiasa – édition Adyar – et reprit dans L’ouverture du troisième oeil de D. Baker – édition Crisalide ).

Dans la même oeuvre nous trouvons aussi une discussion intéressante sur les trois chakra de la tête qui, si activés, provoqueraient la focalisation de l’image dans le troisième oeil. Mais qu’appelle-t-on chakra? Il s’agit d’un organe éthéré qui est lié au corps éthéré, c’est à dire à la partie de notre être qui, d’après les anciens textes hindou, devraient être mis en relation avec différents aspects de la vie, non seulement celle physique.
L’usage des chakra est typique de la médecine trascendantale et des processus de compréhension à travers la science intuitive, à la quelle je me rapporte souvent. Trois de ces points, nommés « de la tête », et plus précisément les chakra de la partie haute de la tête, du front et de la gorge, devraient être liés, comme tous les autres chakra par ailleurs, à des points bien précis du corps matériel auxquels ils sont strictement liés. En particulier ces trois derniers devraient être mis en relation avec la glande pinéale (partie haute de la tête), avec la pituitaire (front) et la thyroïde (gorge). Cette observation particulière, qui remonte aux Hindous et aux moines tibétains, devraient être mis en relation, comme j’ai déjà expliqué brièvement, à des processus purement biochimiques.
La première remarque que nous devons faire est que la glande pinéale est sensible au champ magnétique, comme nous le retrouvons dans plusieurs publications à caractère scientifique.
L’idée cohérente, d’après moi, est que les deux autres glandes liés aux chakra responsables de l’ouverture du troisième oeil pourraient être mises en relation avec les champs gravitationnel et électrique. Si nous avons peu d’informations, à ce propos, sur la glande pituitaire, excepté que des tumeurs à celle-ci peuvent provoquer des phénomènes de gigantisme ou nanisme, comme si le corps humain n’était plus en mesure de distinguer correctement l’influence de la force gravitationnelle terrestre, on ne sait strictement rien des effets du champ électrique sur la thyroïde.
Si, néanmoins, les choses étaient de la façon que je suppose et les trois glandes étaient sensibles aux champs magnétique, électrique et gravitationnel, c’est à dire étaient en mesure de percevoir l’Univers relativement à la situation de ces trois champs qui existent en un déterminé Espace- Temps-Énergie, ou, mieux encore, elles voyaient les spin relatifs à tels champs de la théorie SST, alors cela expliquerait qu’on puisse avoir une perception de l’Univers en termes de l’ANU que nous avons décrit précédemment.
L’analogie entre la croyance hindouiste et SST est bien appropriée, si on pense que celui qui peut accéder à l’ouverture du troisième oeil peut voir l’Univers en fonction de ses trois variables fondamentales, qui sont les champs magnétique, électrique et gravitationnel, mais sont aussi, en d’autres termes, le Temps, l’Espace et l’Energie. L’Univers apparaitrait comme il est réellement et non pas comme on le perçoit à travers des sens trop rudimentaires comme la vue, le touché, l’odorat, le goût et l’ouïe. Au lieu de percevoir le résultat des interactions physiques, on percevra uniquement les trois actions (ou champs) de la physique.
Le troisième oeil ne serait donc pas un organe, mais l’ensemble du complexe électro-chimisme de trois glandes qui, stimulées de façon appropriée à agir ensemble, produisent des endorphines et des drogues internes capables de mettre en relation entre eux les trois aspects fondamentaux de la réalité, qui sont justement l’Espace, le Temps et l’Energie: tout ce qui sert pour décrire les lieux de points qui forment le monde qui nous entoure.
Le SST serait, par conséquent, un modèle mathématique-géométrique en mesure de concilier la physique classique avec l’ésotérisme de Mme Blavatsky et avec la vision hindou et cabaliste du monde: non pas uniquement une simple synthèse de théories, mais l’unification de toutes les façons de voir les choses, de percevoir l’Univers. La perception de l’Univers est, en effet, le point de départ pour établir n’importe quelle théorie et toutes les façons que nous connaissons de percevoir la réalité seraient seulement une description partielle de parties différentes de l’Univers, chacune partiellement valide et chacune contenue dans la SST, qui les recueille toutes.
Dans cette perspective on pourrait essayer aussi la rationalisation des phénomènes de nature paranormale qui sont de difficile compréhension, mais sont facilement descriptibles avec l’interaction partielle de deux glandes ou avec l’activité d’une seule glande à la fois. Ainsi les phénomènes de lévitation d’objets, provoqués probablement par une variation du champs gravitationnel local, pourraient être déclenchés par l’intervention de la glande pituitaire. Les phénomènes de clairvoyance pourraient être attribuables à la vision altéré du temps, où pour mieux
dire, du spin de l’axe du temps, en relation au champs magnétique et donc à la glande pinéale, et ainsi de suite.
Ces moments de perception altérée se vérifieraient, fortuitement, seulement en des personnes particulièrement prédisposées ou stimulées par des événements externes qui, fort probablement, provoquent une variation du chimisme d’au moins une de ces trois glandes. Le SST est aussi en mesure de formuler une réponse à la question sur l’existence du Dieu des Chrétiens, mais aussi de celui des Bouddhistes ou de toute manière d’un Dieu d’une religion monothéiste. Selon le SST, en effet, au commencement existe un point immobile, qui, bien qu’ayant conscience de soi, ne possède pas connaissance de soi-même, parce que il ne tourne pas. Dès qu’il commence à tourner, il s’aperçoit d’Être et en prend Connaissance. Il s’agit d’une connaissance partielle, parce que le point sait d’être, mais ne sait pas comment il est fait. Il ne possède pas, en effet, de miroir pour se regarder ou un point de référence avec lequel se mettre en corrélation : il est le seul point d’un système physique constitué d’un point unique. L’être, alors, décide d’acquérir conscience de Soi et de divise en tous les aspects de la réalité, qui ainsi pourront se regarder, se voir et se connaître. Voilà la création de l’Espace et du Temps, avec toutes les manifestations de l’Entité, qui se divise en lieux de points caractérisés par des rotations différenciées. Naissent les choses matérielles et leur contrepartie spirituelle, naissent les bonnes choses et les mauvaises, le plus et le moins et le dualisme dans la trinité.

Dans l’espace de temps nécessaire pour prendre conscience de toutes ses manifestations, l’Être réalise sa connaissance et donc complète son existence. À la fin le SST prévoit que l’Univers se referme en un seul point, c’est à dire que les plans spatio-temporels se fusionnent entre eux, avec la matière qui fusionne avec l’antimatière et les champs de forces avec les antichamps, pour revenir comme ils étaient auparavant, comme au commencement… un point et c’est tout, avec la différence que maintenant l’Être, sachant comment il est fait, peut aussi s’arrêter, non pas mourir parce que il est immortel, mais perdre à nouveau sa connaissance et ne plus tourner jusqu’au prochain réveil, si nécessaire! Vous pouvez remarquer que les idées du SST se superposent parfaitement à l’idée de Dieu que possèdent le Bouddha ou le Christ et je ne crois pas que ce soit un hasard, parce que je m’aperçois aussi qu’il y a trop d’aspects de la réalité qui, comme par magie, résultent bien décrits par le SST.
Une autre annotation intéressante que nous pouvons faire est que, si les choses vont de cette façon, nous ne devons pas nous considérer des simples individus, mais partie d’un Être qui est le seul Être.
Nous serions, donc, uniquement une petite part de cet Être, mais la chose intéressante est que nous-mêmes et nos pires ennemis nous sommes parties différentes d’une même Chose. Ce qui pourrait justifier le fait, comme nous l’avons déjà dit, qu’on puisse savoir ce qui arrive à quelque chose ou à quelqu’un d’autre, qui soit spatio-temporellement loin de nous, tout simplement parce que nous sommes la même chose chaque instant de la vie de l’Univers. Le dernier point, sur le quel nous voulons insister ici, concerne l’existence de Temps, de l’Espace et de l’Energie.

Pour conclure, la seule chose qui existe est la conscience de l’être, tandis que Espace, Temps et Énergie servent uniquement, localement, à acquérir connaissance de Soi, mais n’ont rien à voir avec la conscience d’être.

L’acquisition de la connaissance exigerait, donc, un acte de volonté!

KOILON

Il n’est pas utile de sortir des frontières italiennes pour vérifier comment certains théosophes ont publié des oeuvres qui décrivent, encore une fois, la réalité comme dans le SST. Michele Giannone nait à Palerme le 8 Novembre 1911 et est membre de la Société Théosophique depuis 1946. dans l’une de ses publications, titré KOILON: per una teoria unitaria della materia e dell’Universo, éditions Aquarius, il récupère la théorie de l’existence de l’éther. Il suffit de citer quelques phrases de la synthèse exposée dans la présentation, pour que vous puissiez vous rendre compte que sa façon de voir l’Univers coïncide, pour presque tous les aspects, avec le SST.

L’Univers est la manifestation périodique de cette Essence Absolue (la substance koilonique. N.d.A.)… d’après Giannone l’Univers peut être conçu divisé en huit « Octaves Cosmiques » … les premières sept Octaves sont de formation, tandis que la dernière représente la « manifestation », c’est à dire le monde physique… D’après Giannone aussi toutes les particules subatomiques sont formées d’un nombre déterminé de particules minuscules, les « monopoles », qui possèdent toutes les mêmes caractéristiques, excepté leur mouvement de rotation, que nous pouvons appeler conventionnellement « positif » et « négatif ». celles-ci sont couplées deux à deux (positives et négatives) dans les particules subatomiques.
Si elles sont en nombre pair, la particule sera électriquement neutre; si au contraire leur nombre est impair, la particule sera positive… ou négative… le courant électrique n’est pas un flux d’électrons libres, mais plutôt un flux de monopoles. La matière se caractérise par le mouvement.
Tout est en mouvement: de la galaxie à la plus petite particule.
Si il n’y avait pas de « mouvement » dans toutes les particules l’Univers n’existerait pas: il y aurait uniquement Koilon. Voilà pourquoi la matière et les formes matérielles sont « Mâyâ »… Et si la matière est substance koilonique différenciée, elle ne peut pas être « énergie condensée ». la « matière » ne peut pas se transformer en « énergie »et l’énergie ne peut pas se transformer en matière, parce que l’énergie n’existe pas indépendamment de la matière. L’énergie est uniquement la « capacité d’exécuter le travail » et donc ne se transforme pas et ne se transmet pas. Seulement le mouvement peut se transmettre à travers des chocs successifs dans la matière ou à travers les ondes de la substance koilonique (voir aussi les oeuvres de Marco Todeschini: La teoria delle apparenze – Istituto Italiano d’Arti Grafiche – Bergamo – 1949 et encore: Psicobiofisica; Scienza Unitaria del Creato – Casa Editrice MEB – Torino – 1978) … La célèbre et mystérieuse équation d’Einstein E = mc2 (d’après les conventions utilisées en ce travail: U = mc2 ) perd ainsi le sens que la théorie relativiste lui attribue. Pour Giannone cette formule donne l’énergie cinétique de rotation des particules autour de leur propre axe…

LE SEPHER YETSIRAH

C’est l’un des textes plus anciens du monde hébraïque et, littéralement, signifie « le livre de la Formation ». En effet il semble expliquer de quelle façon est construit l’Univers par volonté divine, mettant en corrélation la structure mathématique du langage hébraïque avec la géométrie universelle.
Il semblerait que le livre soit attribuable à Abraham, ou même à son père, mais naturellement la main inspiratrice aurait été celle de Dieu même. En réalité il est fort probable qu’il s’agisse de toute manière d’un moment semblable à celui qui a été vécu par le Bouddha durant son illumination. En d’autres termes la science cognitive aurait donné encore une fois son fruit, translittérant des perceptions universelles qui, ne sachant pas leur provenance, auraient été attribués erronément au Dieu universel. Il faut remarquer que la culture hébraïque a presque la nécessité objective de jumeler les chiffres aux lettres et aux mots de leur alphabet, parce que, d’après les Hébreux, avant la création de l’Univers, Dieu créa l’alphabet, par conséquent celui-ci est considéré comme quelque chose de plus qu’une simple série de signes aptes à la communication: une série d’informations profondément liés à la structure universelle même.
Celui qui s’apprête à lire cette courte écriture, qui ne contient pas plus de deux mille mots, découvre qu’il y a trois type de lettres dans l’alphabet. Le premier type est formé par ce qu’on appelle lettresmères, qui sont trois: Aleph, Mem et Shin, ensuite par sept lettres doubles, qui sont Bet, Gimal, Dalet, Kaf, Peh, Resh et Tav et enfin par douze lettres simples, qui sont: Heh, Vav, Zayin, H’et, Tet, Yud, Lamed, Nun, Samech, Ayin, Tzadi et Kuf.
Mais au delà de ces définitions nous découvrons que les trois lettres principales sont à corréler aux trois aspects de la création (dans le SST il s’agit des champs magnétique, électrique, et gravitationnel ou espace, temps et énergie). Sept niveaux d’énergie, ou plans dimensionnels, sont représentés par les lettres doubles, dont le dédoublement est clairement exprimé comme dualité de comportement et à partir de ceci nous déduisons que nous nous trouvons face aux deux aspects de l’être: bon et mauvais, blanc et noir, ouvert et fermé, soit à la dualité (dans le SST nous avons la matière et l’antimatière, la rotation dans un sens et dans l’autre). Pour chaque lettre double sont associés deux sons opposés (fréquences identiques en valeur absolue, mais de signe opposé), qui représentent la rotation pour la matière et l’antirotation pour l’antimatière. On découvre ainsi que les douze autres lettres, comme des bras qui décrivent l’Univers, qui rayonnent du centre et prennent des directions différentes qui, comme par hasard, sont six, et que, dans le SST, représentent les demi-axes qui séparent les 8 octants.
Mais pourquoi douze et pas six? Tout simplement parce que on a simplifié les choses: il ne faut pas effectivement oublier que les demi-axes opposés sont liés à l’origine en formant un axe et rotation ou antirotation dépendent uniquement du point de vue de l’observateur. Si, toutefois, on considère une réalité plus objective et vue, pour ainsi dire, de l’extérieur, on observe que tous les axes peuvent aussi avoir deux sens de rotation absolus, et non relatifs et observables à l’intérieur du système physique, mais bien visibles de l’extérieur. Voilà donc que chaque axe, ou bras, de l’Univers possède, en réalité, deux choix de rotation: douze au total.
En considérant les informations contenues dans le Sepher Yetsirah, il faut admettre que si nous sommes à l’intérieur du système nous ne pouvons pas savoir, par exemple, si l’axe de l’énergie tourne dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans l’autre sens, mais surement il doit y avoir un autre demi-univers où l’axe se comporte de façon spéculaire au notre.
Le texte intégral de cette publication, en langue originelle et traduit en anglais, peut être demandé auprès de HOMES PUBLISHING, P.O. Box 623, Edmonds, WA 98020, mais plus facilement repérable sur internet à l’adresse
http://wolf.mind.net/library/ancient/qabala/sephir.htm

Il existe, pour terminer, un livre, cité pour la première fois par Madame Blavatsky dans sa Doctrine Secrète, qui s’appelle le Livre de Dzyan. Ce livre, mystérieux car non accessible physiquement, si jamais il existe véritablement, décrit la création de l’Univers en sept stances (chambres). Le livre en question devrait exister dans un ancien monastère tibétain, peut-être à Lhassa, mais, à part Madame Blavatsky, personne parmi les occidentaux semble l’avoir réellement vu. Il ne s’agirait pas en réalité d’un véritable livre, avec des pages, mais il serait constitué de deux disques légèrement différents, qui, si touchés, fournissent des images cérébrales, qui ont été transcrites graphiquement.
Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez consulter l’édition intégrale originale: La Doctrine Secrète – Volume 1 – Édition Adyar, qui contient Les Stances du Livre de Dzyan et qui est la maison d’édition de la Société Théosophique de France. Ce document mérite d’être cité parce que, qu’il s’agisse d’un vrai texte ou d’un canular, il contient une description détaillée de la SST. À ce propos je reporte les passages plus importants.

De la première stance

L’éternelle génitrice… était restée assoupie encore une fois pour Sept Éternités.
Le temps n’était pas, car il demeurait dans le Ventre infini de la Durée.
L’esprit universel n’était pas, car les Ha-Hi (les forces de l’intelligence) n’étaient pas pour la contenir. Les sept voies de la béatitude n’étaient pas… seule l’obscurité emplissait le Tout illimité… Seule l’Unique Forme d’Existance s’étendait illimitée, infinie, non causée, au fond du sommeil sans rêves et la Vie pulsait inconsciente dans l’Espace Universel…

De la deuxième stance

Son Coeur n’était pas encore ouvert pour laisser entrer le Rayon Unique et donc choir, comme le trois dans le quatre, dans le ventre de Mâyâ. Les Sept n’étaient pas encore nés de la Trame de Lumière.

De la troisième stance

…La dernière Vibration de la Septième Éternité frémit à travers l’Infinitude. La Mère se gonfle, en s’étendant de l’intérieur vers l’extérieur, comme le bouton du Loto. La vibration court, touchant de son aile rapide l’Univers entier et le Germe, qui demeure dans les ténèbres. Les Ténèbres rayonnent la Lumière, et la Lumière laisse choir un Rayon solitaire dans les Eaux, dans la Profondité-mère. Les Trois tombent dans les Quatre. L’essence Rayonnante devient Sept à l’intérieur, et Sept à l’extérieur. L’Oeuf Lumineux, qui en soi-même est Trois, se coagule et s’étend en Grumeaux blanc comme le lait… La Racine reste, la Lumière reste, les Grumeaux restent… et cette toile est l’Univers, tissé des Deux Substances, faites d’Une… Alors Svabhâvat envoie Fohat pour consolider les Atomes. Chacun est une partie de la Toile. En reflétant comme dans un miroir, le « Seigneur qui Existe en tant que lui », chacun devient un monde à son tour.

De la cinquième stance

Les Sept Primordiaux, les Premiers Sept Souffles du Dragon de Sagesse produisent à leur tour, de leur Saints Souffles Giratoires, le Tourbillon Igné… Il passe comme un éclair à travers les nuages ignés; il accomplit trois et cinq et sept pas à travers les sept Régions d’en haut et les sept d’en bas. Il élève sa Voix et appelle les innombrables Étincelles et les réunit ensemble. … Il sépare les Étincelles du Règne Inférieur qui ondoient et frémissent de joie dans leurs demeures rayonnantes, et en forme les Germes des Roues. Il les place dans le Six directions de l’Espace et Une du milieu – la Roue Centrale… elle est le cercle nommé « Ne passe pas », pour ceux qui descendent et s’élèvent; qui durant le Kalpa progressent vers le Grand Jour… … ainsi furent créés l’Arûpa et le Rûpa; de l’Une Lumière, Sept Lumières; de chacune des Sept, sept fois Sept Lumières.

De la sixième stance

Des sept, avant Un manifeste Six cachés; Deux manifestes, Cinq cachés; trois manifestes, Quatre cachés; Six à manifester, Un écarté. Finalement Sept Petites Roues qui tournent, l’une donnant origine à l’autre… Les Roues plus anciennes tournèrent en bas et en haut.

De la septième stance

Quand le Un devient Deux le Triple apparaît, et les Trois sont Un… « celle-ci est ta Roue actuelle ». dit la Flamme à l’Étincelle. « Tu es moi-même, mon image et mon ombre. Je me suis vêtue de toi et tu es mon Vahan jusqu’au Jour « Soi avec Nous », quand tu reviendra moi-même et d’autres, toi-même et moi ». Alors les Constructeurs, endossés leurs premiers Vêtements, descendent sur la terre rayonnante et règnent sur les Hommes qui sont eux-mêmes.

Nous pouvons donc affirmer que, au delà de l’approche mathématique-géométrique de la SST, au delà des supports bibliographiques qui peuvent soutenir plus ou moins les hypothèses faites, il y auraient donc, dans l’espace et le temps, plusieurs personnes qui, bien que pourvues de culture décidément différentes, auraient décrit l’Univers avec les mêmes termes du SST. Cet aspect de la question laisse penser que tout cela est le résultat de l’existence de cette science intuitive dont nous avons déjà parlé; hommes d’époques différentes auraient vu en réalité en soi l’Univers comme il est, et non pas comme il apparaît, parce que capables, peut-être par hasard, peut-être pour une fraction de seconde, d’activer une de leurs capacités perceptive normalement assoupie, qui permettrait de doubler Maya et prendre conscience de nous-mêmes.
Est-ce possible que un nombre tellement grand de théosophes, physiciens, ésotéristes, chimistes, personnes ordinaires, aient eu, même pendant un seul moment, la même perception d’un rêve unique? Si c’était le cas, il faut se souvenir que le rêve n’est pas de l’irréalité fantastique, mais uniquement la description d’une réalité déformée par les canaux perceptifs mal synchronisés avec l’observable, ni plus ni moins ce qui se passe dans l’état de veille qu’Heisenberg ne nous permet pas de voir les choses telles quelles le sont véritablement.
En fin de compte même le dieu de l’Ancien Testament, quand il se présente à Moïse, il dépasse l’indétermination, unifiant observable et observateur en un seul objet et peut-être ce n’est pas un hasard non plus que le verset auquel je fais allusion ait un numéro de collocation particulier. Dieu dit à Moïse: « Je suis celui qui suis» Exode, Chapitre 3.14 (π? N.d.A.) Pour voir ce qui se passe dehors, il faut bien regarder à l’intérieur de nous, parce que dehors et dedans sont deux parties de la même chose. Uniquement les imbéciles continuerons à regarder dehors, en pensant qu’ils sont entrain de regarder quelque chose d’autre et non pas eux-mêmes, et le chagrin plus fort est que celui qui a compris ne peut rien faire pour que les autres comprennent aussi, parce que le processus de compréhension est douloureux et les imbéciles ne savent pas souffrir.